Trotech2017/Cours.md
2018-03-09 15:56:12 +01:00

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title: "Principes et composants de l'électrotechnique" author: [SCHINDLER Hugo] date: \today titlepage: true ...

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Chapitre 1 : Introduction à l'électrotechnique

1T d'eau sur 400m pour 1kWh

Électrotechnique : Discipline traitant des dispositifs ou des systèmes mettant en jeu de l'énergie sous forme "électrique".

L'électricité n'est pas une énergie mais un vecteur de l'énergie.

I/ Production de l'électricité

###1/ Comment produit-on ?

Par conversion de puissance mécanique en puissance électrique avec des machines tournantes, machine synchrone. cf TCE 2A

Génération directe de courant. Photovoltaïque (source de courant)

Pile combustible (H_2)

###2/ Combien produit-on ?

102 100 MW (France 2012)

91 611 MW en 2016

En moyenne, 60 000 MW

eco2000.fr site web

\Rightarrow 1kW par habitant (tout usage confondu)

En énergie 2016 1MWh pour 50Euros sur les marchés de gros, Production 527TWh

  • 72.8% Nucléaire
  • 12.1% Hydro
  • 8.7% Thermique à flamme
  • 3.9% Éolien
  • 1.6% Photovoltaïque PV
  • 0.8% Biomasse

Consommation 483TWh export, pertes (2% sur grandes lignes et 5% sur basses tension)

###3/ Pourquoi ?

  • 25% à 30% utilisation domestique
  • 25% secteur tertiaire
  • 25% secteur industriel
  • 2% à 3% transport

II/ Le développement de lélectrotechnique dans le monde économique

###1/ Contraintes environnementales et pollution

CO$_2$ et réchauffement climatique

Ressources

Pollution en ville (particules fines, NO$_X$, bruit)

Électricité est le principal vecteur entre des ER(Énergie renouvelable) Éolien et PV mais pas le seul et pas toujours le meilleur.

Smart Grid :

  • intégrant des ER
  • maîtrise de la demande
  • intégrations des VE (véhicules électrique)

###2/ Système électrique embarqués

a/ Automobile

électrification des VE

bon rendement

des réservoir à la roue (13%, max 30% rare), pour une chaîne de motorisation thermique

de la batterie à la roue (80%)

b/ Naval

Propulsion électrique Pod pour direction

Catapulte électromagnétique maintenant avec moteur linéaire comparé avec vapeur pneumatique

c/ aérien

1MW sur Boeing 787

Système pneumatique plus léger que électrique à puissance égale.

Mais pneumatique plus difficile à entretenir

Électrique batterie mais de énergie massique

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Chapitre 2 : Système électrique en régimes alternatifs sinusoïdal

I/ Représentations

###1/ Grandeurs caractéristiques

I_alternatif \Leftrightarrow valeur moyenne nulle sur la période

signal sinusoïdale v(t)=V_{max}cos(\omega t)

Valeur efficace : Root Mean Square RMS : V_{eff}=\sqrt{\frac{1}{T} \int_{t}^{t+T} v^2(t)dt}

Signal sinusoïdal V_{eff}=\frac{V_{max}}{\sqrt{2}}

fréquence \Leftrightarrow période \Leftrightarrow pulsation f=\frac{1}{T} \omega=2\pi f=\frac{2\pi}{T}

Phase et déphasage \delta=\omega \Delta t ou \Delta t est l'écart temporel entre les 2 signaux

ATTENTION : On ne somme pas les valeurs efficaces !

Les lois des nœuds et mailles ne s'appliquent pas avec les valeurs efficaces.

###2/ Représentation des signaux sinusoïdaux à fréquence imposée

a/ Représentation complexe

On associe à une grandeur sinusoïdale, v(t)=V_{eff} 2\pi cos(\omega t+\delta)\delta est une phase déterminée par rapport à une référence choisie par l'utilisateur,

une référence complexe \underline{V}=V_{eff}e^{j\delta} notation US V_{RMS}\angle \delta

c'est la convention spécifique à électrotechnique.

La f et la pulsation ne sont pas pris en compte dans cette représentation car f est imposée à l'ensemble du circuit et n'est pas nécessaire pour caractériser le signal.

Valable car dans le cadre de l'ARQS : \lambda =cT=6000 km à 50Hz

b/ Représentation vectorielle / Diagramme de Fresnel

Chaque signal est représenté par un vecteur, de longueur représentant la valeur efficace et d'angle représentant la phase du signal par rapport à la référence.

###3/ Le dipôle régime sinusoïdale

schéma 1

a/ notion d'impédance

Un dipôle alimenté par v(t)=V_{eff} \sqrt{2} cos(\omega t+\delta) absorbe (s'il est linéaire) un courant i(t)=I_{eff} \sqrt{2} cos(\omega t+\delta+\phi). On choisit \delta=0

v(t) \Leftrightarrow \underline{V}=V_{eff}e^{j0}=V_{eff}

i(t) \Leftrightarrow \underline{I}=I_{eff}e^{-j\phi}

On caractérise le dipôle par son impédance \underline{Z} telle que \underline{Z}=\frac{\underline{V}}{\underline{I}}=Ze^{j\phi}Z=\frac{V_{eff}}{I_{eff}} et \phi=Arg(\underline{V})-=Arg(\underline{I}).

b/ cas de la résistance

v(t)=R*i(t)

\phi=0 Z=R \underline{Z}=R

Schéma 2

c/ dipôle inductif

v(t)=L*\frac{di(t)}{dt}

Z=L\omega \phi=+\pi/2

\underline{Z}=jL\omega

Schéma 3

d/ dipôle capacitif

i(t)=C*\frac{dv(t)}{dt}

Z=1/C\omega \phi=-\pi/2

\underline{Z}=1/jC\omega

Schéma 4

II/ Puissance dans un système monophasé en régime sinusoïdal

###1/ Puissance instantanée

p(t)=v(t)i(t)

v(t)=V_{eff} \sqrt{2} cos(\omega t)

i(t)=I_{eff} \sqrt{2} cos(\omega t-\phi)

p(t)=2 V_{eff} I_{eff} cos(\omega t-\phi) cos(\omega t)

p(t)=V_{eff} I_{eff}(cos(2\omega t)cos(\phi)+sin(2\omega t)sin(\phi)+cos(\phi))

###2/ Puissance active

<p(t)>=V_{eff} I_{eff}(<cos(2\omega t)cos(\phi)>+<sin(2\omega t)sin(\phi)>+<cos(\phi)>)=V_{eff} I_{eff} cos(\phi)=P

P est la puissance active. Cest la puissance qui contribue au transfert de l'énergie au dipôle, correspond à un travail utile pour le récepteur (peut être convertit en puissance mécanique thermique, unité [W]

###3/ Puissance réactive

p(t)=P(1+cos(2\omega t)+V_{eff} I_{eff} sin(\phi)sin(2\omega t)

Q=V_{eff} I_{eff} sin(\phi)

p(t)=P(1+cos(2\omega t)+Qsin(2\omega t)

unité [V A r] Volt ampère réactif

Q est la puissance réactive et correspond à une oscillation d'énergie entre 2 dipôles, l'un étant conductif, l'autre capacitif.

  • Résistance

Schéma 5

p(t)=P(1+cos(2\omega t)

  • Bobine

Schéma 6

\phi=+\pi/2

P=0, Q=V_{eff}I_{eff}

p(t)=Q sin(2\omega t)

  • Capacité

Schéma 7

\phi=-\pi/2

P=0, Q=-V_{eff}I_{eff}

p(t)=Q sin(2\omega t)

exemple schéma 8

###4/ Théorème de Boucherot

Conventions pour la puissance réactive Q

Q est liée à une oscillation d'énergie la plupart des charges courantes (moteurs, convertisseurs) consomment de la puissance active et sont inductifs 0<\phi<2\pi/2. Par convention et abus de langage, on dit qu'un dipôle inductif consomme de la puissance réactive, qu'un dipôle capacitif fournit de la puissance réactive.

Convention d'orientation du courant Capacitif Inductif
Récepteur Q<0 Q>0
générateur Q<0 q<0

Théorème de Boucherot

La puissance active d'un ensemble de dipôle est égale à la somme algébrique des puissances actives des dipôles de cet ensemble

La puissance réactive d'un ensemble de dipôle est égale à la somme algébrique des puissances réactives des dipôles de cet ensemble

P=\sum_iP_i

Q=\sum_iQ_i

###5/ Puissance apparente

S=V_{eff}I_{eff}=\sqrt{P^2+Q^2}

Unité [V A]

On ne peut pas sommer les puissance apparentes.

S=\sqrt{(\sum_iP_i)^2+(\sum_iQ_i)^2}\neq\sum_i(P_i^2+Q_i^2)

Utilisé pour le dimensionnement des installations électrique.

S_n=V_{effn}I_{effn} la puissance apparente nominale.

la valeur nominale d'une grandeur désigne la valeur pour laquelle un équipement à été dimensionnée.

Exemple lamphithéâtre

I_{effn}\leftrightarrow Section des conducteurs

V_{effn}\leftrightarrow Épaisseur des isolants. Section des circuits magnétiques et nombre de spires des enroulements

S_n\Leftrightarrow taille/masse/coût

Puissance apparente complexe

\underline{S}=\underline{V}.\underline{I}^*=P+jQ=Se^{j\phi}

\rightarrow outil mathématique

Schéma 9

###6/ facteur de puissance. Compensation

f_p=\frac{P}{S}

=puissance utile (énergie) transférée/dimensionnement de l'appareil.

En exploitation, on vise l'obtention de f_p le plus proche de 1.

En régime sinusoïdale,

f_p=\frac{P}{\sqrt{P^2+Q^2}}=cos{\phi}

pour f_p\rightarrow 1 Q\rightarrow0

Charge connecté au RTE (réseau de transport de l'électricité)

\frac{Q}{P}=\frac{sin(\phi)}{cos(\phi)}=tan(\phi)\leq0.4

Une charge inductive devra être compensé pas des bancs de condensateurs (cf TD1 ex2)

Régine alternatif non sinusoïdale

f_p=\frac{P}{S}

Si I non sinusoïdal,

I_{eff}=\sqrt{I_{1eff}+I_{2eff}+I_{3eff}+I_{4eff}+I_{5eff}+I_{6eff}+I_{7eff}+...+I_{keff}+...}

Si V est sinusoïdale

p_1(t)=v(t)*i_1(t)=V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t)I_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t - \phi_1)

<p_1(t)>=V_{eff}I_{eff}cos(\phi)=P_1

p_2(t)=v(t)*i_2(t)=V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t)I_{eff}\sqrt{2}cos(2\omega t - \phi_2)

<p_1(t)>=0 (produit scalaire)

<p_k(t)>=0, k\geq2

F_p=\frac{P}{S}=\frac{V_{eff}I_{1eff}cos(\phi_1)}{V_{eff}I_{eff}}=\frac{I_{1eff}}{I_{eff}}cos(\phi_1)=f_d.f_{\phi}

f_d est le facteur de déformation, f_{\phi} est le facteur de déphasage.

III/ Le triphasé

###1/ Définition d'un système triphasé.

$\left{\begin{matrix} v_1(t)=V_{1eff}\sqrt{2}cos(\omega t+\delta_1)\ v_2(t)=V_{2eff}\sqrt{2}cos(\omega t+\delta_2-\frac{2\pi}{3})\ v_3(t)=V_{3eff}\sqrt{2}cos(\omega t+\delta_3-\frac{4\pi}{3}) \end{matrix}\right.$

{v_1(t), v_2(t), v_3(t)} sont les tensions simples, ou tensions phases neutre.

V_{1eff}=V_{2eff}=V_{3eff}=V_{eff}

\delta_1=\delta_2=\delta_3=\delta=0

les 3 phases sont déphasées de 2\pi/3 les unes par rapport aux autres.

le système triphasé est équilibré.

{v_1(t), v_2(t), v_3(t)} est d'ordre directe.

{v_1(t), v_3(t), v_2(t)} est d'ordre inverse.

$\left{\begin{matrix} v_1(t)=V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t)\ v_2(t)=V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t)\ v_3(t)=V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t) \end{matrix}\right.$

C'est un système homo-polaire.

FORTESCUE : Un système de tensions (courants) triphasé déséquilibré peut se décomposer en une somme unique de 3 système de tension triphasé équilibrés dont l'un est directe, le secondaire inverse et le 3eme homo-polaire.

Diagramme de Fresnel d'un système triphasé équilibré direct.

Schéma 10

Système triphasé équilibré direct (ou inverse)

v_1(t)+v_2(t)+v_3(t)=0

###2/ Tension entre phases.

On définit les tensions entre phases, ou encore tensions composées ou tension phase-phase.

$\left{\begin{matrix} U_{12}=v_1(t)-v_2(t)\ U_{23}=v_2(t)-v_3(t)\ U_{31}=v_3(t)-v_1(t) \end{matrix}\right.$

Pour un système de tensions triphasé équilibré directe,

$\left{\begin{matrix} U_{12}=\sqrt{3}V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t+\frac{\pi}{6})\ U_{23}=\sqrt{3}V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t-\frac{\pi}{2})\ U_{31}=\sqrt{3}V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t-\frac{7\pi}{6}) \end{matrix}\right.$

{U_{12}, U_{23}, U_{31}} est un système de tensions triphasé équilibré direct.

Schéma 11

U_{12}(t)+U_{23}(t)+U_{31}(t)=0

$U_{eff}=\sqrt{3}V_{eff}$ est la tension efficace de la tension composée.

Sauf mention contraire, le tension d'un système triphasé est la tension efficace entre phases.

400V 20kV 63kV 90kV 225kV 400kV
BT 1kV HTA 50kV HTB

###3/ Les couplages

a/ Couplage étoile

Schéma 12

Si \underline{Z_1}=\underline{Z_2}=\underline{Z_3}=\underline{Z}

Et {v_1, v_2, v_3} équilibré, {i_1(t), i_2(t), i_3(t)} est triphasé équilibré.

\underline{i_N}=\underline{i_1}+\underline{i_2}+\underline{i_3}=0

b/ Schéma monophasé étoile équivalent

Pour un système triphasé (tri$\sim$ ou 3$\sim$) équilibré, on peut réduire le système à une seule phase.

Schéma 13

c/ Couplage triangle

\Delta Delta, D, d

Schéma 14

$\left{\begin{matrix} U_{12}=\underline{Z} . \underline{J_{12}}\ U_{23}=\underline{Z} . \underline{J_{23}}\ U_{31}=\underline{Z} . \underline{J_{31}} \end{matrix}\right.$

Où J est le courant d'enroulement.

Dans un couplage \Delta, le neutre n n'est pas matérialisé, les tensions simples ne sont pas mesurables, mais peuvent être définis virtuellement.

Loi des nœuds

$\left{\begin{matrix} i_1(t)=j_{12}(t)-j_{31}(t)\ i_2(t)=j_{23}(t)-j_{12}(t)\ i_3(t)=j_{31}(t)-j_{23}(t) \end{matrix}\right.$

$\left{\begin{matrix} i_1(t)=\frac{U_{eff}}{\underline{Z}}\sqrt{2}\sqrt{3}cos(\omega t-\phi)\ i_2(t)=\frac{U_{eff}}{\underline{Z}}\sqrt{2}\sqrt{3}cos(\omega t-\phi-\frac{2\pi}{3})\ i_3(t)=\frac{U_{eff}}{\underline{Z}}\sqrt{2}\sqrt{3}cos(\omega t-\phi-\frac{4\pi}{3}) \end{matrix}\right.$

I_{eff}=\frac{U_{eff}}{\underline{Z}}\sqrt{3} avec J_{eff}=\frac{U_{eff}}{\underline{Z}}

$I_{eff}=J_{eff}\sqrt{3}$

d/ Équivalence triangle étoile

On peut représenter un système 3$\sim \Delta$ par un système virtuel équivalent couplé en Y, où les impédances \underline{Z_e}=\frac{\underline{Z_t}}{3}

Transformation de Kennedy

\Delta,U_{eff}=Z_eJ_{eff} Y, V_{eff}=Z_eI_{eff}

Avec U_{eff}=V_{eff}\sqrt{3}

J_{eff}=\frac{I_{eff}}{\sqrt{3}}

U_{eff}=....=V_{eff}\sqrt{3}

Z_t=3Z_e

###4/ Puissances

Puissances instantanées

p_1(t)=v_1(t).i_1(t) p_2(t)=v_2(t).i_2(t) p_3(t)=v_3(t).i_3(t)

P_1=V_1I_1cos(\phi_1) P_2=V_2I_2cos(\phi_2) P_3=V_3I_3cos(\phi_3)

Q_1=V_1I_1sin(\phi_1) Q_2=V_2I_2sin(\phi_2) Q_3=V_3I_3sin(\phi_3)

Avec V_1=V_2=V_3=V, \phi_1=\phi_2=\phi_3=\phi et I_1=I_2=I_3=I,

Boucherot

P=3VIcos\phi=3UJcos\phi

Q=3VIsin\phi=3UJsin\phi

Y, \Delta

U=V\sqrt{3}

I=J\sqrt{3}

P=\sqrt{3}UIcos{\phi}

P=\sqrt{3}UIsin{\phi}

Puissance apparente

S \neq S_1+S_2+S_3

S=\sqrt{P^2+Q^2}

3$\sim$ équilibré

$S=\sqrt{3}UI=3VI$Y, =3UI\Delta

p_1(t)=P_1(1+cos(2\omega t)+Q_1sin(2\omega t) p_2(t)=P_2(1+cos(2\omega t+\frac{2\pi}{3})+Q_2sin(2\omega t+\frac{2\pi}{3}) p_3(t)=P_3(1+cos(2\omega t-\frac{2\pi}{3})+Q_3sin(2\omega t-\frac{2\pi}{3})

P_1=P_2=P_3 et$ Q_1=Q_2=Q_3$

p(t)=p_1(t)+p_2(t)+p_3(t)=P_1+P_2+P_3=P

###5/ Intérêt du 3$\sim$

Densité de courant dans les conducteurs

\delta=\frac{I_{eff}}{S}=constante

R=\rho\frac{l}{S}

Schéma 15

  • En Monophasé

P=U_mI_m (cos$\phi$=1)

\delta=\frac{I_m}{S_m} avec S_m la section d'un conducteur monophasé.

Volume de métal conducteur 2.l.S_m

  • En 3 \sim

P=\sqrt{3}U_tI_tcos\phi (cos$\phi$=1)

\delta=\frac{I_t}{S_t}=\frac{I_m}{S_m}

Volume de métal conducteur 3.l.S_t

P=\sqrt{3}U_tI_t=U_mI_m

Si U_t=U_m alors \frac{I_m}{I_t}=\sqrt{3}

\frac{S_m}{S_t}=\sqrt{3}

3$\sim3lS_t$

1$\sim2lS_m=2l\sqrt{3}S_t>3lS_t$

Le triphasé permet un économie de métal conducteur (\frac{3}{2\sqrt{3}}\tilde85\%)

  • Pertes

tableau à faire

1$\sim$ 3$\sim$
2R_mI_m^2 3R_tI_t^2
2\rho\frac{l}{S_t}\sqrt{3}I_t^2> >3\rho\frac{l}{S_t}I_t^2

13% de pertes en moins

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Chapitre 3 : Bases de la physique pour lélectrotechnique

I/ Définitions et lois de lélectromagnétisme appliqué à lélectrotechnique

###1/ Champs d'excitation et d'induction magnétiques

\vec{B} champ d'induction magnétique

  • [T]
  • Conservation du flux
  • Loi de Lenz

\vec{H} champ d'excitation magnétique

  • [A/m]
  • Théorème d'Ampère

\vec{B} et \vec{H} sont liés par le comportement du matériau ou du milieu qu'il est soumis.

Matériau linéaire : \vec{B}=\mu\vec{H}

Vide : \vec{B}=\mu_0\vec{H}

###2/ Théorème d'Ampère

a/ Équation de Maxwell Ampère

\vec{rot}\vec{H}=\vec{j}+\frac{\partial \vec{D}}{\partial t}

En milieu homogène (\epsilon =constante, \mu = constante) et isotropes (\epsilon et \mu scalaires) :

\vec{D}=\epsilon_0\vec{E}

\vec{rot}\vec{H}=\vec{j}+\epsilon_0\frac{\partial \vec{E}}{\partial t}

Dans le vide, l'air, le cuivre : \vec{B}=\mu_0\vec{H}

\vec{rot}\vec{B}=\mu_0\vec{j}+\mu_0\epsilon_0\frac{\partial \vec{E}}{\partial t}

En électrotechnique, les courants sont crées par conduction à partir d'une source de tension (souvent sinusoïdale)

\vec{j}=\sigma\vec{E}

\sigma conductivité

\vec{rot}\vec{H}=\sigma\vec{E}+\epsilon_0\frac{\partial \vec{E}}{\partial t}

Dans le cas d'un système sinusoïdale à 50Hz, on peut comparer \sigma à \epsilon_0\omega.

\frac{\epsilon_0\omega}{\sigma}=\frac{8.85*10^{-92}*100\pi}{59.6*10^{6}}=4.7*10^{-17}

Équation simplifié : \vec{rot}\vec{H}=\vec{j}

b/ Intégration

On intègre l'équation simplifié sur une surface S délimité par un contour fermé C.

\int\int_S\vec{rot}\vec{H}.\vec{dS}=\int\int_S\vec{j}.\vec{dS}

Formule de Stokes : \int\int_S\vec{rot}\vec{H}.\vec{dS}=\oint_C\vec{H}.\vec{dl}=\int\int_S\vec{j}.\vec{dS}

c/ Application à lélectronique

La densité de courant est portée par des conducteurs bobinés autour d'un circuit (ou noyau) magnétique.

\oint_C\vec{H}.\vec{dl}=\sum i

signe des courants dans la relation précédente : Cela dépend de l'orientation du courant choisi i. On choisit en général un contour tangent aux lignes de champs, et sur lequelle champ \vec{H} est de module constant, au moins par plages.

\oint_C\vec{H}.\vec{dl}=\sum_kH_kL_k\sum i

d/ Comportement à l'interface

\vec{H} conserve sa composante tangentielle à l'interface des séparations entre 2 milieux.

Schéma XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

ATTENTION, il manque la fin

###3/ Conservation du flux

a/ Maxwell-Thomson

div \vec{B}=0

Green-Ostrogradsky : \int\int\int_V div\vec{B}dV=\oint\oint_S\vec{B}\vec{dS}=0

Le flux dinduction est conservatif. On choisit judicieusement ds volumes dont la surface latérale est tangent aux lignes de champs d'induction : tube d'induction.

Schéma XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

ATTENTION, il manque la fin

b/ Conversation de la composante normale de \vec{B} à l'interface entre 2 milieux.

Schéma 19

\phi_{S1}+\phi_{S2}+\phi_{Sl}=0

Si \phi_{Sl}=0 : \phi_{S1}+\phi_{S2}\rightarrow 0

\vec{B}=B_t\vec{t}+B_n\vec{n}

$\phi_{S1}=...=B_{n1}S_1

$\phi_{S2}=...=-B_{n2}S_2

En choisissant, S_1=S_2 et avec \phi_{S1}+\phi_{S2}=0, on obtient localement : B_{n1}=B_{n2}

###4/ La loi de Lenz

maxwell-Faraday : \vec{rot}\vec{E}=-\frac{\partial \vec{B}}{\partial t}

Stockes : \int\int_S\vec{rot}\vec{E}=\oint_C\vec{E}.\vec{dl}=-\int\int_S\frac{\partial \vec{B}}{\partial t}

Si la surface est fermée et fixe dans le temps (cas d'une spire)

\oint_C\vec{E}.\vec{dl}=e (f.e.m force électromotrice induite dans la spire)

Donc e=-\frac{d\phi}{dt} Loi de Lenz

e est en convention générateur. Le sens de \phi est lié aux courants dans les enroulements et e est en convention générateur par rapport au courant dans l'enroulement qui permet de générer \phi.

Schéma 20

Cas d'un nombre multiples de spires connectés en série. on définit le flux \Phi

\Phi=\sum_i\phi_i

où n est le nombre de spires.

e=-\frac{d\Phi}{dt} où e est la f.e.m aux bornes de lenroulement.

Si les spires sont soumises au même flux : \phi_i=\phi\Rightarrow\Phi=n\phi

e=-n\frac{d\phi}{dt}

v(t)=n\frac{d\phi}{dt}

II/ Matériaux magnétiques linéaires

###1/Caractérisation des matériaux linéaires

matériau linéaire : relation linéaire (et scalaire) entre \vec{B} et \vec{H}.

\vec{B}=\mu\vec{H} avec \mu la perméabilité de matériau.

  • Vide, air, cuivre : \mu_0=4\pi*10^{-7}

1Tesla dans l'ai, $H=\frac{B}{\mu_0}\sim10^6$A/m

Moteur électrique diamètre 30cm

une ligne de champ mesure environ 1m, il faut 1 000 000 A pour obtenir 1T.

  • Matériaux ferreux ont une perméabilité

\mu=\mu_r\mu_0

\mu_r perméabilité relative \mu_r\sim10^3à10^4

$H=\frac{B}{\mu}\sim10^3$A/m si \mu_r=1000

nI=1000A pour obtenir 1T

Hl=nI, on peut prendre n=100 et I=10A

les matériaux ferreux concentrent et amplifient le champ \vec{B}.

###2/ canalisation du flux

à l'interface de 2 milieux, conservation de $B_n$et H_t

On définit tan\alpha=\frac{B_t}{B_n}

\alpha est l'angle d'incidence entre \vec{B} et la normale \vec{n}.

Schéma 21

tan\alpha_1=\frac{B_{t1}}{B_{n1}}

tan\alpha_2=\frac{B_{t2}}{B_{n2}}

\frac{tan\alpha_1}{tan\alpha_2}=\frac{B_{t1}}{B_{t2}} Or B_{t1}=\mu_1H_{t1} et B_{t2}=\mu_2H_{t2} et H_{t1}=H_{t2}

$\frac{tan\alpha_1}{tan\alpha_2}=\frac{\mu_{1}}{\mu_{2}}$ Théorème de la réfraction magnétique différent de l'optique

Si \mu_1>>\mu_2 (fer>>air)

tan\alpha_2=\frac{\mu_{1}}{\mu_{2}}tan\alpha_1 et si $\alpha_1<90$°

tan\alpha_2\sim 0

B_{t2}\sim0, il ne reste que la composante normale qui traverse l'interface.

La composante tangentielle reste canalisé dans le matériau où \mu est élevée.

Un circuit magnétique tangent aux lignes d'induction canalise le flux.

Problème des angles droits : fuite de flux normal à la surface : angles arrondis

Schéma 22

Si passage obligé dans l'air (cas de l'entrefer) : B orthogonal à la surface de linterface

Schéma 23

\mu_r<\infty il n'y a pas de conducteur de flux magnétique parfait \Rightarrow fuites de flux dans l'air.

###3/ Énergie magnétique

On considère un circuit magnétique composé d'un enroulement de n spires bobinés autour d'un noyau de section S de longueur de ligne de champ moyenne l.

Schéma 24

L'énergie reçue peut se calculer à partir de l'énergie électrique fournie.

W=\int^{t_0}_0v(t)i(t)dt=\int^{t_0}_0i(t)\frac{d\Phi}{dt}dt=\int^{\Phi_0}_0i(\Phi)d\Phi

\Phi=n\phi

W=n\int^{\phi_0}_0i(\phi)d\phi

\phi=B.S

W=nS\int^{B_0}_0i(B)dB car S est constante.

Théorème d'Ampère

ni=Hl

W=lS\int^{B_0}_0H(B)dB = volume du noyau * densité volumique d'énergie magnétique.

B=f(H) \Rightarrow B=$\mu$H

Schéma 25

w^+=\int_0^{B_0}HdB>0

w^-=\int_{B_0}^0HdB<0 énergie de démagnétisation.

###4/ induction (propre et mutuelle)

a/ Inductance propre

Système magnétique avec matériau linéaire.

I \rightarrow H \rightarrow B \rightarrow \phi \rightarrow \Phi
H=\frac{nI}{l} B=\mu H \phi=BS \Phi=n\phi

Tous est linéaire.

On définit $L=\frac{\Phi}{I}$ L'inductance

Exemple :

Système magnétique avec noyau de section constante et en négligeant les fuites.

Schéma 26

\Phi=n^2\mu\frac{S}{l}

b/ Énergie et inductance

W=Sl\int_0^{B_0}HdB

matériau linéaire B=\mu H H=ni/l

W=Sl\int \frac{ni}{l}\mu dH

W=n^2\frac{\mu S}{l}\frac{i_0^2}{2}

$W=\frac{1}{2}LI_0^2$

$W=\frac{1}{2}\frac{\Phi_0^2}{L}$

c/ Inductance mutuelle

Lorsque plusieurs enroulements sont bobinés autour d'un même noyau magnétique, on définit : $\Phi_i=M_{ij}I_j$ et M_{ij}=\frac{\Phi_i}{I_j} est l'inductance mutuelle de l'enroulement j sur i.

De même que pour l'inductance propre : M_{ij}=n_in_j\mu\frac{S}{l}

e_i=-\frac{d\Phi_i}{dt}

\Phi_i=L_iI_i+\sum_{k=1, k\neq i}^NM_{ik}I_k

e_i=-L_i\frac{dI_i}{dt}-\sum_{k=1, k\neq i}^NM_{ik}\frac{dI_k}{dt}

v_i=L_i\frac{dI_i}{dt}+\sum_{k=1, k\neq i}^NM_{ik}\frac{dI_k}{dt}

###5/ Réluctance et force magnéto-motrice

Pour un circuit magnétique fermé de section constante, on peut générer le champ H à l'aide d'un enroulement de n spires, parcourus par un courant I, on appelle force magnéto-motrice la grandeur nI. On peut relier cette grandeur à un flux d'induction \phi.

Hl=nI

nI=\frac{l\phi}{\mu S} (nI est la f.m.m)

Réluctance \Re=\frac{l}{\mu S}

On note que L=\frac{n^2}{\Re}

Analogie Schéma 27

Magnétique électrique
f.m.m nI f.e.m
réluctance \Re=\frac{l}{\mu S} résistance R=\frac{l}{\sigma S}
flux \phi : conservation du flux Courant I: loi des nœuds
association parallèle et série des \Re association parallèle et série des R
point diviseur point diviseur
flux/f.m.m courant/tension
loi d'Ohm magnétique nI=\Re\phi U=Ri

###6/ Prise en compte des fuites

La canalisation de \phi n'est pas parfaite, il n'existe pas d'isolant magnétique. Une partie du flux \phi sort du noyau magnétique et se reboucle dans l'air où \mu est plus faible.

Conséquence pratiques : il faut surexciter le système avec des valeurs de I plus élevé, prise en compte des fuites (différent des pertes) par le coefficient de Hopkinson r qui est le rapport entre flux total \phi_t et le flux utile \phi_u du système.

r=\frac{\phi_t}{\phi_u}=\frac{\Re_u}{\Re_t}

Exemple : Schéma 27

III/ Non linéarité des matériaux

les matériaux à \mu_r élevé sont linéaires pour des valeurs de B limités (0.5, 0.6T)

###1/ Saturation

\mu élevé pour B et H faibles puis \frac{\Delta B}{\Delta H} décroissant et tend vers \mu_0.

Schéma 28

Conséquences :

  • Sur intensité
  • génération d'harmonique en régime sinusoïdal
  • ferrorésonnance

B(t) et v(t)sinusoïdal

B=+\int\frac{V_{eff}\sqrt{2}}{nS}cos(\omega t)dt

B=\frac{V_{eff}\sqrt{2}}{nS\omega}sin(\omega t)=B_{max}sin(\omega t)

Schéma 29

Pour éviter la saturation, il faut limiter B à des valeurs relativement faibles.

B_{max}\leq B_{sat}

en Sinusoïdal,

B_{max}=\frac{V_{eff}\sqrt{2}}{nS\omega}\leq B_{sat}

On dimensionne \{\frac{V_{eff}}{n}, S, \omega\} de sorte à limiter B<B_{sat}

###2/ Hystérésis

a/ Définition

Schéma 30

B_r induction rémanente, lorsque H=0

H_c champ coercitif, lorque B=0

b/ sous cycle dhystérésis, droite de recul

Schéma 31

Sous cycle dhystérésis : inclus dans le cycle principal

Matériau dur : matériau magnétique à cycle dhystérésis large

Matériau doux : matériau magnétique à cycle dhystérésis étroit

Schéma 32

Dans les matériaux dur, les sous-cycles dhystérésis sont très aplatis. On peut les assimiler à des droites : droites de recul

c/ Pertes par hystérésis

w=\int HdB

Lors du parcours d'un cycle, le système absorbe une densité d'énergie volumique égale à la surface du cycle A_H, et une énergie perdue, égale à W_H=Vol.A_H. La puissance perdue peut se modéliser par P_H=frac{W_H}{T}=W_Hf=Vol.A_H.f

Pour un système non saturé, A_H est proportionnelle à B_{max}^2, B_{max}=\frac{V_{eff}\sqrt{2}}{nS\omega}

P_H(V_{eff})=KV_{eff}^2fVol

A fréquence finie, les P_H sont proportionnelles à V_{eff}^2. On peut modéliser électriquement P_H par une résistance en parallèle avec l'enroulement.

Schéma 34

d/ Source de force magneto motrice (f.m.m.) générée par un aimant

Aimnat longueur l_a, section S_a

Aimant = Source de fmm car B et H de sens oppposé possible sur le cycle

\sum H_il_i=0

H_al_a+\sum_{i\neq a}H_il_i=0

Correction du flux : \phi_a=\phi \Leftrightarrow B_aS_a=B_iS_i pour obtenir B_a et B_i non nuls et de même signe , il faut que H_a soit de signe opposé au H_i.

$B_a=B_r+\mu_aH_a$*\Re_a

\Re_a=\frac{l_a}{\mu_aS_a}

\frac{B_al_a}{\mu_aS_a}=\frac{B_rl_a}{\mu_aS_a}+\frac{H_al_a}{S_a}

avec \phi=B_aS_a

\Re_a\phi_a=\frac{B_rl_a}{\mu_a}+H_al_a

\frac{B_rl_a}{\mu_a}-\Re_a\phi_a=-H_al_a

\frac{B_rl_a}{\mu_a} est la caractéristique de l'aimant

f.m.m à vide : modèle équivalent de l'aimant

Schéma 36

Exemple d'un circuit avec aimant et entrefer :

B_aS_a=B_eS_e avec B_e=\mu_0H_e

H_al_a+H_ee=0

Donc B_a=-\mu_0\frac{l_a}{e}\frac{S_e}{S_a}H_a droite de charge du circuit

circuit élect équivalent : Schéma 37

3/ Pertes par courants de Foucault

Noyau magnétique à base de fer, qui est conduteur de l'électricité et est soumis à des varations temporelle du champs magnétique \vec{B}. Des courants sont crées dans le fer et leur circulation génère des pertes par effet Joule

2 modélisations :

  • Voir le poly : résolution analytique ancienne inutile.
  • Maillage élément fini : equation de Maxwell

On considère un circuit magnétique de section constante S

Schéma 38

A l'intérieur d'une tranche de surface S, on considère une spire élémentaire de surface \lambda S.

Dans cette spire, une variation de flux \phi=BS induit une fem e=-\lambda\frac{d\phi}{dt}.

L'enroulement qui sert de source de fmm est alimenté avec une tension v(t)=+n\frac{d\phi}{dt} (en négligeant les pertes Joule dans les conducteurs de l'enroulement).

e(t)=-\frac{\lambda}{n}v(t).

En notant r_i la résistance de la spire élémentaire, on peut quantifier les pertes dans cette spire.

d^2P_F=e^2/r_i=(\frac{\lambda}{n})^2\frac{v^2}{r_i}

En intégrant sur toute la surface de la section du circuit (en intégrant \lambda entre 0 et 1) : dP_F=\propto v^2

Pour le circuit entier, on intègre sur toute la longueur, P_F=kv^2, où k est \propto à la longueur du circuit (si celui-ci est de section constante)

Fin de la démo

En régime sinusoïdal,

B_{max}=\frac{V_{eff}\sqrt{2}}{S_n\omega}

P_F=KV^2=K(\frac{S_n\omega B_{max}}{\sqrt{2}})^2

P_F est proportionnel à f^2

Réduction de $P_F$

  • Utilisation de matériaux à résistance élevé
  • Feuilletage des circuits magnétique parallèle aux lignes de champ d'induction

4/ Pertes fer

Les pertes fer représentent l'ensemble des pertes de puissance qui ont lieu dans le matériau magnétique.

  • Pertes par hystérisis (kfv^2)
  • Pertes par courants de Foucault (kf^2v^2)
  • Autres pertes

Modèle générique : Résistance en parallèle de l'enroulement représentant électriquement les pertes magnétiques dans le circuit

Schéma 39

Chapitre 4 : Le transformateur

I/ Structure et modélisation

Principe toujours le même, un circuit magn fermé avec 2 enroulements bobinés (un primaire, un second sur la même colone)

Schéma 40

Bornes homologue
borne de chanque enroulement par lesquelles doivent entrer le courant pour générer un flux magnétique dans le même sens, ou dans la même orientation. Elle sont signalées par un point.

C'est un problème pour celui qui cable le circuit. Nous on s'en fiche.

1/ Modèle du transformateur parfait

Hyp :

  • matériau magnétique linéaire et non saturé
  • matériau magnétique de perméabilité infinie
  • conducteur sans pertes

a/ Loi de Lenz

e_1=-n_1\frac{d\phi}{dt}

e_2=-n_2\frac{d\phi}{dt}

Donc \frac{e_2}{e_1}=\frac{n_2}{n_1}=m

m est le rapport de transformation

ATTENTION : conventon de signe : e est induite \Rightarrow convention générateur

Si l'on considère des tensions d'alimentation v_1 et v_2 en convention récepteur avec le courant :

v1=-e_1=n_1\frac{d\phi}{dt}

v_2=-e_2=n_2\frac{d\phi}{dt}

et \frac{v_2}{v_1}=m

b/ Théorème d'Ampère

\oint \vec{H}\vec{dl}=n_1i_1(t)+n_2i_2(t)

Hl=n_1i_1(t)+n_2i_2(t)

ATTENTION : la somme des courants qui traversent la surface délimité par le contour avec des conventions de signe (générateur/récepteur)

Or \mu=\infty et B=\mu H

\Rightarrow H=0

n_1i_1(t)+n_2i_2(t)=Hl=0

\frac{i_2(t)}{i_1(t)}=-\frac{n_1}{n_2}=-\frac{1}{m}

Si convention générateur pour i_2 par rapport à v_2.

n_1i_1(t)-n_2i_2(t)=Hl=0

\frac{i_2(t)}{i_1(t)}=\frac{n_1}{n_2}=\frac{1}{m}

Signe :

On suppose v_1=+U, donc i_1 circule dans l'enroulement est est positif et croit. Donc H croit et positif. Or B=$\mu$H Donc B croit et positif. Or \phi=BS. Donc \phi croit et est positif. Donc sa dérivée est positive. Donc e1=-derivée. e1 est négatif.

C'est un détail !

c/ Puissances

En convention récepteurs,

\frac{v_2}{v_1}=m, \frac{i_2}{i_1}=-\frac{1}{m}

p(t)=v_1(t)i_1(t)+v_2(t)i_2(t)=0

Le transformateur n'absorbe pas de puissance en conv générateur au secondaire et recepteur au primaire.

p_1(t)=v_1(t)i_1(t) absorbée

p_2(t)=v_2(t)i_2(t) fournie par le transformateur à l'extérieur

p_1(t)=p_2(t)\Rightarrow Conservation de la puissance.

Schéma 41

Transformateur parfait à 2 enroulments

d/ transfert d'impédance

Schéma 42

Les puissances consommées dans Z_1 et Z_2 sont identiques.

Le transfert d'impédance est utilisé pour s'affranchir du transformateur parfait dans l'étude des circuits électriques

2/ Imperfections (à 50Hz)

a/ Courant magnétisant et inductance de magnétisation

\mu\neq\infty

\mu_r=10^3 à 10^4 (fer)

Théorème d'Ampère : n_1i_1+n_2i_2=Hl=\Re_n\phi

Or \phi=\frac{\Phi_1}{n_1}

Et on peut exprimer la reluctance sous la forme d'une inductance au primaire (Iaire) ou au secondaire (IIaire)

L_{m1}=\frac{n_1^2}{\Re_m} et L_{m2}=\frac{n_2^2}{\Re_m}

au Iaire,

\Re_m=\frac{n_1^2}{L_{m1}} et \phi=\frac{\Phi_1}{n_1}

n_1i_1+n_2i_2=Hl=\Re_n\phi=\frac{n_1^2}{L_{m1}}\frac{\Phi_1}{n_1}=\frac{n_1\Phi_1}{L_{m1}}=n_1I_{\mu 1}

I_{\mu 1} est le courant magnétisant absorbé au Iaire par le transformateur.

et on a en fonctionnement,

n_1i_1+n_2i_2=n_1I_{\mu 1}

ou encore,

n_1i_1+n_2i_2=n_2I_{\mu 2}

I_{\mu 2} est le courant magnétisant exprimé au IIaire par le transformateur.

à partir de n_1i_1+n_2i_2=n_1I_{\mu 1}

Si le IIaire est en circuit ouvert,

(Z_2=\infty) donc i_2=0,

n_1i_1=n_1I_{\mu 1}

i_1=I_{\mu 1}

Le courant est le courant absorbé par le transformateur lorsque l'un des 2 enroulement est à vide.

v_1(t)=+\frac{d\Phi_1}{dt} avec \Phi=L_{m1}i_{\mu 1}

v_1(t)=+L_{m1}\frac{di_{\mu 1}}{dt}

Le courant magnétisant est absorbé par une inductance de magnétisation en parallèle avec la source.

Schéma 43

ATTENTION :

Si $v_1(t)$=constante (ou si <$v_1(t)$>\neq 0)

v_1(t)=L_m\frac{d\i_{\mu 1}}{dt}

si <$v_2(t)$>\neq 0>0

i_{\mu 1}=\int \frac{v_1(t)}{L_m}dt croit

i_{\mu 1} vas atteindre des valeurs élevées

i_{\mu 1} croit Donc H croit, donc B croit donc saturation

Donc surintensité

\frac{\Delta B}{\Delta H}\sim\mu_0

Un transformateur n'est utilisable qu'en régime alternatif <v(t)>=0

b/ Inductance de fuite

\phi_1(t)=\phi_c(t)+\phi_{f1}

\phi_c est le flux commun entre les 2 enroulements

\phi_{f1} est le flux de fuites partielles de l'enroulement 1

\phi_2(t)=\phi_c(t)+\phi_{f2}

v_1(t)=n_1\frac{d\phi_1}{dt}=n_1\frac{d\phi_c}{dt}+n_1\frac{d\phi_{f1}}{dt}

v_2(t)=n_2\frac{d\phi_2}{dt}=n_2\frac{d\phi_c}{dt}+n_2\frac{d\phi_{f2}}{dt}

v_1(t)-n_1\frac{d\phi_{f1}}{dt}=n_1\frac{d\phi_c}{dt}

v_2(t)-n_2\frac{d\phi_{f2}}{dt}=n_2\frac{d\phi_c}{dt}

l_{f1}=\frac{n_1\phi_{f1}}{i_1} est l'inductance de fuite partielles de (I)

l_{f2}=\frac{n_2\phi_{f2}}{i_2} est l'inductance de fuite partielles de (II)

v_1(t)-l_{f1}\frac{di_1}{dt}=n_1\frac{d\phi_c}{dt}

v_2(t)-l_{f2}\frac{di_2}{dt}=n_2\frac{d\phi_c}{dt}

Schéma 44

On peut ramener les deux inductances partielles à une inductance commune sur (I) ou (II), notée généralement N_1 ou N_2

N_1=l_{f1}+\frac{l_{f2}}{m^2}

N_2=l_{f2}+m^2l_{f1}

c/ Résistance d'enroulement :

r_1=\rho\frac{l_1(longeur)}{S_1(section)}

v_1(t)-r_1i_1(t)=n_1\frac{d\phi_c}{dt}

v_2(t)-r_2i_2(t)=n_2\frac{d\phi_c}{dt}

Schéma 45

R_1=r_1+\frac{r_2}{m^2}

R_2=r_2+r_1m^2

d/Perte fer

modélisé par une résistance en parallèle avec le transformateur

ATTENTION : c'est un modèle simplifié qui permet de modéliser la variation des pertes avec V^2.

ATTENTION : R_f dépend de la fréquence

e/ Schéma à 50 Hz

Schéma 46

3/ Grandeurs Réduites

Grandeurs réduites : se calculent à partir des grandeurs physiques (tension, courant, puissance, impédances) normaliséeq par rapport à des grandeurs de référence (généralement les valeurs nominales associées)

u_1=\frac{V_1}{V_{1ref}}

u_2=\frac{V_2}{V_{2ref}}

i_1=\frac{I_1}{I_{1ref}}

i_2=\frac{I_2}{I_{2ref}}

Z_{1ref}=\frac{V_{1ref}}{I_{1ref}}=\frac{(3)V_{1ref}^2}{S_{ref}}

Z_{2ref}=\frac{V_{2ref}}{I_{2ref}}=\frac{(3)V_{2ref}^2}{S_{ref}}

z_1=\frac{Z_1}{Z_{1ref}}

z_2=\frac{Z_2}{Z_{2ref}}

S_{ref}=(3)V_{1ref}I_{1ref}=(3)V_{2ref}I_{2ref}

p=\frac{P}{S_{ref}}

q=\frac{Q}{S_{ref}}

en général, on choisit pour un système avec un transformateur :

V_{1ref}=V_{1n}

V_{2ref}=V_{2n}

S_{ref}=S_n=(3)V_{1n}I_{1n}

I_{1ref}=I_{1n}

I_{2ref}=I_{2n}

Schéma du modèle équivalent : schéma 47

Exemple : V_{1n}=20kV si V_1=19kV, u_1=0.95

V_{1n}=400kV si V_1=380kV, u_1=0.95

Les caractéristiques R et N$\omega$ d'un transformateur sont données en unité réduite :

z_{cc}=\sqrt{r^2+(n\omega)^2} % par unit p.u.

impédance de court circut si on souhaite obtenir Z_1,

Z_1=\sqrt{R^2+(N_1\omega)^2}=z_{cc}Z_{1ref}=z_{cc}\frac{V_{1n}^2}{S_n}

ou Z_2=\sqrt{R^2+(N_2\omega)^2}=z_{cc}Z_{2ref}

impédance de court-circuit : z_{cc} est la valeur d'impédance alimenté par la source lorsque le IIaire est en court-circuit.

z_{cc}\sim de 4 à 15%

II/ Fonctionnement

1/ Essais

a/ Essai à vide

IIaire en circuit ouvert Donc $I_2$=0

Iaire alimenté sous V_n

mesure de I_{1, 0}, P_0, puis calcul de S_0 et de Q_0.

P_0=\frac{V_1^2}{R_f}

Q_0=\sqrt{S_0^2-P_0^2}=\frac{V_{1n}^2}{L_m\omega}

On détermine L_m\omega et R_f

mesure de V_2\Rightarrow Rapport de transformation

b/ Essai en court-circuit

Court-circuit de IIaire

ATTENTION si V_{1cc}=V_{1n}

I_{1cc}=\frac{V_{1cc}}{Z_1}

avec Z_1=\sqrt{R^2+(N_1\omega)^2}=z_{cc}\frac{V_{1n}^2}{S_n}

I_{1cc}=\frac{V_{1cc}S_n}{z_{cc}V_{1n}^2}=\frac{S_n}{V_{1n}z_{cc}}=\frac{I_{1n}}{z_{cc}}

Donc S_{1cc}\sim10I_{1n}

l'essai en CC se fait sous tension réduite

si on veut I_{1cc}=I_{1n}

I_{1cc}=\frac{V_{1cc}}{z_{cc}\frac{V_{1n}}{I_{1n}}}

Donc V_{1cc}=z_{cc}V_{1n}

En pratique, on fait croitre V_1 de 0 jusqu'à la valeur V_1=V_{1cc} pour laquelle I_{1cc}=I_{1n} ou I_{2cc}=I_{2n}, on en déduit z_{cc}

Une mesure des puissance P et Q et du courant permet de déterminer R et N$\omega$.

P_{cc}=(3)R_1I_1^2+\frac{V_{1cc}^2}{R_f}

\frac{V_{1cc}^2}{R_f} sont les pertes fer négligeables car V_{1cc} = 10% de V_{1n}

Q_{cc}=(3)N_1\omega I_1^2=(3)N_2\omega I_2^2

R et N$\omega$

2/ En charge

en charge sur impédance \underline{Z}

a/ Relation de Kapp

Schéma 48

Approximation Kapp :

le module de RI+jXI est faible par rapport à celui de V_2 et l'angle \delta est donc lui aussi très faible.

\delta\sim 0\Rightarrow sin\delta\sim\delta et cos \delta \sim 1

En projettant horizontalement :

$mV_1cos\delta=$XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

b/ Tension de sortie en fonction de la nature de la charge

  • charge R $\phi$=0, mV_1>V_2mV_1 est la tension à vide du 2e transfo

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Ex : si tan \phi XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXx

c/ Rendement

r=\frac{Puissance\-active\-délivrée}{Puissance\-active\-reçue}=\frac{P_2}{P_1}=\frac{(3)V_2I_2cos\phi_2}{(3)V_1I_1cos\phi_1}=\frac{(3)V_2I_2cos\phi_2}{(3)V_2I_2cos\phi_2+(3)R_2I2^2+(3)\frac{V_1^2}{R_F}}

r vaut 98%, 99% au point de fonctionnement nominal mais pertes à vide non négligeables (\frac{V_1^2}{R_f}\sim RI_{2n}^2, en p.u. 1/r_f\sim r)

III/ Transformateur triphasé

1/ structure

  • 3 transfo mono
  • transfo triphasé

transfo à 4 ou 5 colonnes : Schéma 50

V_a(t)=V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t)=n_a\frac{d\Phi_a}{dt}

V_b(t)=V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t-2\pi/3)=n_b\frac{d\Phi_b}{dt}

V_c(t)=V_{eff}\sqrt{2}cos(\omega t-4\pi/3)=n_c\frac{d\Phi_c}{dt}

par intégration autour d'une valeur moyenne de flux nulle

\phi_a(t)=\frac{V_{eff}\sqrt{2}}{n_a\omega}sin(\omega t)

\phi_b(t)=\frac{V_{eff}\sqrt{2}}{n_b\omega}sin(\omega t-2\pi/3)

\phi_c(t)=\frac{V_{eff}\sqrt{2}}{n_c\omega}sin(\omega t-4\pi/3)

si n_a=n_b=n_c

{$\phi_a(t), \phi_b(t), \phi_c(t)$} est un système triphasé

\phi_a(t)+\phi_b(t)+\phi_c(t)=0

Seules les 3 colones autour desquelles sont bobinés les enroulenements sont parcourus par du flux.

Transformateur à 3 colonnes : Schéma 51

2/ Couplage

a/ Couplage YY

m=\frac{n_2}{n_1}=\frac{\underline{V_2}}{\underline{V_1}}=\frac{\underline{U_2}}{\underline{U_1}}

b/ Couplage \Delta\Delta

Schéma 52

m=\frac{n_2}{n_1}=\frac{\underline{V_2}}{\underline{V_1}}=\frac{\underline{U_2}}{\underline{U_1}}

c/ Couplage \Delta Y_n

n pour présence de neutre

ex : transfo de distribution HTA/BT 20kV/400V

Schéma 53

\frac{\underline{V_{2a}}}{\underline{U_{1ab}}}=\frac{n_2}{n_1}

U_{1ab}=\underline{V_{1a}}-\underline{V_{1b}}=\sqrt{3}V_{1a}e^{+j\frac{\pi}{6}}

m=\frac{\underline{V_{2a}}}{\underline{V_{1a}}}=\frac{\underline{V_{2a}}\underline{U_{1ab}}}{\underline{V_{1a}}\underline{U_{1ab}}}=\frac{n_2}{n_1}\sqrt{3}e^{+j\frac{\pi}{6}}

3/ Puissance

Système équilibré

P=\sqrt{3}UIcos\phi=3VIcos\phi

Q=\sqrt{3}UIsin\phi=3VIsin\phi

S=\sqrt{3}UI=\sqrt{P^2+Q^2}

On dimensionne un transfo tri pour S_n triphasé et une tension entre phase : S_n=\sqrt{3}U_nI_n

\newpage

Chapitre 5 : Conversion életromécanique

I/ Energie d'un système électromécanique

Schéma 54

1/ Bilan d'energie

Schéma 55

Pertes Joule, fer sont modélisées en dehors du système.

La puissance éléctrique est fournie par l'enroulement.

dW_{elec}=\sum_iv_u(t)i_i(t)dt

dW_{elec}=dW_{méca}+dW_{mag}

dW_{méca}=Cd\theta en rotation

dW_{méca}=Fdx en translation

v_1(t)=\frac{d\Phi_i}{dt}

dW_{elec}=\sum_ii_id\Phi_i=Cd\theta+dW_{mag}=Fdx+dW_{mag}

2/ Calcul de l'énergie magnétique

en négligeant l'hystérisis,

l'énergie magnétique du système dépend de son état :

  • mécanique : position des axes \theta, x
  • magnétique : B et H, ou \Phi et i_i

On peut exprimer l'énergie magnétique emmagasinée par le système, en considérant son évolution depuis un état démagnétisé à i_i=0 et en bloquant les pièces en mouvement.

dW_{mag}=dW_{elec}=\sum_i\i_i\Phi_i

W_{mag}=\sum_i\int_0^{\Phi_i}i_id\Phi_i à \theta constant

3/ Cas d'un système linéaire

\Phi_i=\sum_jM_{ij}i_j

M_{ij} : inductance mutuelle entre (i) et (j) si i$\neq$j

M_{ii}=L_i : inductance propre de l'enroulement

dW_{mag}=\sum_ii_id\Phi_i=\sum_ii_i\sum_jm_{ij}di_j

d\Phi_i=d(\sum_j m_{ij}i_j=\sum_j i_jdm_{ij}+\sum_j m_{ij}di_j

axes bloqués dm_{ij}=0

dW_mag=\sum_i\sum_jm_{ij}i_i=\sum_jd_{ij}\sum_im_{ij}i_i

Or m_{ij}=m_{ji}

dW_mag=\sum_jdi_j\sum_im_{ji}i_i

Or \sum_im_{ji}i_i=\Phi_j

dW_{mag}=\sum_j\theta_jdi_j

De plus, d(\sum_i\theta_idi_i)=\sum_i\Phi_idi_i+\sum_ii_id\Phi_i

Avec dW_{mag}=\sum_ii_id\Phi_i=\sum\Phi_idi_i

dW_{mag}=\frac{1}{2}d(\sum_i\Phi_ii_i)

W_{mag}=\intdW_{mag}=\frac{1}{2}\sum_i\Phi_ii_i

\Phi_i=\sum_jm_{ij}i_j

$W_{mag}=\frac{1}{2}\sum_il_ii_i^2+\sum_{i>j}m_{ij}i_ii_j$

Schéma 56

4/ Expression par le schéma équivalent

Energie magnétique contenue dans un élément de tube de section \delta S et de longueur \delta l

$W=\int_{Volume} (\int_0^BHdB)\delta l\delta S$=\int_{Volume}\int_0^BHdld(B\delta S)

la f.m.m Hdl=\Re\phi

\Re=\frac{\delta l}{\mu\delta S}

W=\int_{Tubes}\int_0^{\phi}\Re_{\phi}d\phi sur un nombre discret de tubes,

$W=\sum_{Tubes j}\frac{1}{2}\Re_j\phi_j^2$

5/ Coénergie

On définit la coénergie pour exprimer l'état énergétique du système en fonction des variations de courant à flux constant.

Bilan de puissance :

\sum_ii_id\Phi_i=dW_{mag}+Cd\theta

\sum_ii_id\phi_i=\sum_id(i_i\Phi_i)-\sum_i\Phi_idi_i

\sum_id(i_i\Phi_i)-dW_{mag}=\sum_i\Phi_idi_+Cd\theta=dW_{mag}^'

On définit $W_{mag}^'=sum_ii_i\Phi_i-W_{mag}$ ** Coénergie du système magnétique

cas de système linéaire

W_{mag}=\frac{1}{2}\sum_i\phi_ii_i\RightarrowW_{mag}=W_{mag}^'

6/ Expression local de la coénergie

w=\int_0^BHdB

w^'=\int_0^HBdH

W^'=\int_{vol}w^'dv

Schéma 57